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La coparentalité parallèle et coopérative

La coparentalité correspond aux droits et responsabilités qui continuent d’être partagés par les parents suite à leur séparation ou leur divorce. En famille recomposée, certains parents ont à gérer plusieurs relations coparentales lorsque les enfants du foyer sont nés de différentes unions. De plus, la manière de coopérer avec son ex-partenaire peut prendre des formes diverses en fonction, notamment, de la qualité de la communication.

Une des formes de coparentalité existante est celle dite parallèle, soit celle où les parents ne communiquent pas directement entre eux en raison de tensions trop élevées. Ils procèdent alors par écrit ou par courriel pour se parler de leurs enfants.

Par ailleurs, il existe des parents capables de communiquer directement pour se parler des différents aspects entourant la vie de leurs enfants. Ces parents exercent une forme de parentalité dite coopérative.

Entre ces deux formes de parentalité, il existe toute une variété de nuances associées à la manière de se parler des besoins des enfants et d’y répondre après une séparation ou un divorce.

Si vous souhaitez évaluer vos connaissances en matière de coparentalité après une rupture d’union, nous vous invitons à remplir ce bref questionnaire.

Vrai ou faux ? Testez vos connaissances au sujet de la coparentalité

Après la séparation ou le divorce, les parents mettent fin à la relation conjugale, tout en maintenant la relation parentale.  Pour ce faire, les parents sont appelés à convenir de modalités de communication et à clarifier de nouvelles frontières.  En remplissant ce court questionnaire, vous pourrez évaluer  vos connaissances en matière de coparentalité  après une rupture de l’union. 

Vrai
Faux

FAUX. Le développement et le maintien d’une relation de travail sont préférables à la relation d’amitié, car il est plus facile de maintenir le respect au sein de ce type de relation. Il est donc préférable d’entretenir une relation semblable à celle que nous entretenons avec nos collègues de travail.  D’une part, parce que l’émotivité prend généralement moins de place au sein des relations de travail, et d’autre part, parce que ce type de relation vous permettra d’établir de nouvelles frontières avec l’autre parent. Ces frontières sont importantes, car elles viennent protéger votre nouvelle famille recomposée. Pour développer ce type de relation, il est préférable de limiter les discussions portant sur des sujets personnels et de mettre l’accent sur les sujets qui concernent l’enfant, comme l’échange de garde, le bulletin scolaire ou le cours de natation, par exemple.

FAUX. Même si le niveau de conflit entre vous et l’autre parent est élevé, il est important que l’enfant ne soit pas témoin de vos disputes. Il est donc préférable d’opter pour une coparentalité dite parallèle en initiant des modalités qui limiteront l’exposition des enfants aux conflits. Différents moyens peuvent être mis en œuvre comme rencontrer l’autre parent dans un endroit neutre et/ou en présence d’une autre personne ou encore; avoir des effets personnels appartenant aux enfants dans les deux maisons (vêtements, articles de toilette, etc.). Aussi, l’échange d’information par écrit ou par courriel peut aussi être privilégié. Advenant que des rencontres en face en face soient nécessaires, la rédaction d’une liste présentant les points à aborder peut faciliter la discussion avec l’autre parent. Ce moyen peut aider à maintenir la discussion sur un plan plus rationnel, laissant moins de place à l’émotivité.  Dans ces situations, on doit tenter de garder son calme, d’éviter les propos blessants et, d’être respectueux. Si la discussion s’envenime, il peut être possible de prendre un temps d’arrêt et de poursuivre la discussion à un autre moment.

FAUX. Les sentiments de culpabilité ou d’insécurité peuvent entrainer un relâchement dans la façon d’exercer la discipline auprès de vos enfants en optant pour un style plus chaleureux et moins contrôlant.  Dans ces situations, les parents croient, à tort, qu’ils compensent les répercussions de la transition familiale. Dans d’autres situations, c’est plutôt la crainte de perdre l’affection de leur enfant qui entrainera ce type de changement. Souvenez-vous que l’encadrement des enfants est nécessaire pour qu’ils puissent savoir clairement ce qui est acceptable à vos yeux. Dites-vous que cela contribue à les rassurer à un moment où il y a beaucoup de changements pour eux.

VRAI. Le parent peut jouer un rôle important en ce qui concerne le maintien des liens entre l’enfant et l’autre parent. De façon concrète, le parent peut inviter l’enfant à communiquer avec l’autre parent pour lui raconter un évènement heureux ou souligner son appréciation en ce qui concerne une activité plaisante que l’enfant a réalisée avec l’autre parent.  Ces petites attentions sous-entendent que l’enfant a le droit d’aimer ses deux parents et qu’il n’a pas à choisir entre ses deux parents même s’ils ne partagent plus la même maison. Le dénigrement de l’autre parent devant l’enfant est à proscrire. Ces messages véhiculés à l’endroit de l’autre parent ne font qu’engendrer tristesse, colère et confusion chez l’enfant.

FAUX. Les familles ont parfois des règles et un fonctionnement familial différents (heures d’entrées et de sorties, soins des vêtements, etc.). Les règles et le fonctionnement familials peuvent changer suivant la séparation ou lors de la recomposition familiale. Il faut savoir que les parents n’établiront sans doute pas tout à fait les mêmes règles et n’adopteront probablement pas le même fonctionnement. De plus, s’il y a recomposition familiale, il est probable que d’autres modifications à ce propos s’effectuent, puisque le parent et le beau- parent auront à convenir de nouvelles modalités en lien avec leur réalité respective. L’important, c’est que l’enfant se sente en sécurité dans ses deux maisons. Pour le reste, les enfants s’adaptent généralement aux différences qu’ils y retrouvent. 

FAUX. Le partage d’information qui transitge par l’enfant est à éviter, et ce, même si la relation est bonne entre les parents. Il y a tout d’abord un risque que l’information soit déformée ou mal interprétée. En échangeant directement avec l’autre parent, on évite ainsi les conflits. Aussi, iI s’agit aussi d’une importante responsabilité pour l’enfant. S’il oublie de partager un message ou si un conflit émerge suivant la mauvaise transmission ou compréhension d’un message, il est fort probable qu’il se sentira responsable de la situation entre ses parents. 

VRAI. L’établissement d’une relation courtoise et respectueuse avec le ou la partenaire de l’autre parent est à privilégier. Même s’il est plus difficile d’apprécier cette personne, le meilleur comportement à adopter est de démontrer un comportement mature à l’égard de la cellule familiale de l’ex-partenaire. Limiter les discussions touchant les aspects plus personnels est un bon moyen pour établir des frontières plus claires entre les deux parents et leurs familles respectives.